1) Cette famille n’a rien de bon ! Il y a deux types de personnalités bien distingués qui se tiennent fièrement debout dans ce clan détruit. Je suis l’avant-dernière d’une famille de cinq enfants. Nous sommes que deux ayant le titre de rejet ou pour être plus précis de non conforme. Ma mère n’est qu’une petite chienne suivant mon père en clamant sa générosité et son amour. Mon père est un homme sadique aimant mener la vie de ses enfants d’une main de fer. Puis vous retrouvez les trois premiers. Des enfants modèles qui ne diront jamais non. La première, un homme marier à la grande carrière d’avocat. Papa de trois enfants. La seconde, une idiote qui se laisse mener par le bout du nez par un mari dont la réputation d’infidèle ne fait aucune transparence en ville. Puis, la troisième. Petite princesse charmante dont le charme est des plus séducteurs. Elle est mariée à un homme aisé. Attendant sagement qu’il soit encore ré-élu comme ministre des Affaires à Washington. Elle est femme au Foyen. Éduquant ses enfants de la même manière que nos parents soient : pas de télévision, école privée, pas de petits amis, cours parascolaire et je passe. Sans grand étonnement, moi et mon frère ne faisions pas partie du portrait. Jumeau, je suis séparée et il est vieux garçon. Je suis policière – qui n’est pas un métier de femme- et il est mécanicien. Comme mon père dit : j’aurais dû vous laisser en Bulgarie ! J’ai merdé avec vous.
Après on se demande pourquoi nous n’aimons pas nos parents.
2) J’ai fait la connaissance de mon ex-mari au lycée. Il était en dernières années et moi en première. Il avait ce charme dont les adolescentes appréciaient. Une belle gueule qu’on afficherait sur une affiche coller au mur. Nous étions différents, mais le destin avait bien fait les choses. J’étais meneuse de claque et lui joueur de basket. Normalement, je ne portais pas un regard particulier aux garçons, mais lui… Son énergie m’avait envoûtée. Il faisait tout pour que je le regarde. Que je pose mes yeux sur lui. Au bout de quelques mois, nous formons un couple. Ce n’est pas une grande surprise qu’à mes vingt et un ans, je lui donnais ma main dans cette robe blanche.
3) Je jalouse mes sœurs et mes frères. Depuis toujours j’ai voulu connaitre la joie de porter un enfant. Je voulais poser la main sur mon ventre pour sentir la vie bouger sous elle. Sauf que la vie ne fait pas toujours ce que nous désirons. L’infertilité m’a touchée de plein fouet. Brisant mon être toute entier. Ce n’est pas une nouvelle que nous voulons apprendre ni entendre. Des mots qui frappent tel un train fonçant sur vous. Un échec imposé par Dieu. Pouvons-nous simplement vouloir continuer d’essayer ou de prendre des démarches pour l’adoption ? Ce n’est pas facile et les répercussions se font difficiles.
4) « Un travail d’homme. » « Un domaine trop dangereux. » « Cet habit est trop masculin. » « Tu es trop bonne pour lui. » « Retourne avec ! Tu ne retrouveras pas mieux » « Arrête de te plaindre ! C’est de ta faute qu’il soit aller ailleurs ! Ma pauvre fille, ton mari doit supporter une femme sans goût ! » « Soit comme tes sœurs ! »
Le scandale avait frappé ! L’humiliation due à mon propre désire le personnel à commencer le jour de mes vingt-deux ans. Je désirais changer le monde. Pouvoir améliorer l’habita de ceux marchant dans nos rues. Je voulais devenir policière afin de protéger et d’aider nos citoyens. Apporter un petit plus dans une société chutant dans le néant. Pourtant, mon désire fut rejeté. Le rabaissement commença. Mon père me critiqua. Ma mère m’humilia devant un mari qui me défendait sans relâche. Sauf qu’il avait des petits soucis. Ce sentiment inconfortable qui me traversait. Installa un doute. Brisant la confiance que j’avais. Je continuais malgré tout vers cette route accumulant les reproches. Qui termina par me perturber. Il ne fut pas une grande surprise de m’apercevoir sur la chaise d’un psychologue. Exprimant toute la hantise que j’ai accumulée.
5) Je ne croyais pas un jour sentir ce coup. Cette précision qui me pénétra dans le cœur à plusieurs reprises sous la scène qui s’affiche devant moi. Il était là. Son cœur dans notre lit, les mains sur les hanches de cette blonde qui bougent sur lui. Cette vision me choqua. Le corps se figea et le son me manqua. Je regardais dégoûtée. Prise au dépourvu. Mon cerveau qui cesse de fonctionner avec un tiers de temps. Puis tout se déclencha. Je hurle son nom à plein poumon. Je sors de la chambre la main sur la bouche. Tenta de me tenir contre le mur. Les jambes deviennent moelle et je l’entends. Il me dit d’attendre. Je ne veux rien voir. Je ne dois pas. Seulement, je tourne la tête et le vois nu. Confirment de nouveau qu’il me trompait avec ma sœur de cœur. Depuis combien de temps se jouait-il ainsi de moi ? Sa main attrape mon poignet, je repousse. Je lui demande de me laisser. Il me rattrape en me disant de l’écouter, mais je ne fis que descendre les yeux sur sa nuque, son torse en remontant vers ses lèvres teintées d’un rouge éclatant. Prise de colère, je le repousse violemment vers l’arrière. Le faisant chuter devant une blonde enrouler dans l’un de nos draps. Je recule en secouant la tête avant de prendre mes jambes à mon coup. J’embarque dans la voiture pour reculer comme une dingue et partie sur un quart de tour. Brûlant les feux rouges en roulant sans but précis. Il cherche à me rejoindre, mais je ne réponds guère. Je ne veux plus rien savoir. N’y rien faire.
La nuit tomba et je roulais encore. Ignorant où j’allais finir. En faisant demi-tour. Je termine dans un bar à la sortie de la ville. Observant avec surprise le peu de voitures. À l’évidence, les gens appréciaient les camions et les motos. Je secouais la tête en chassant l’idée de donner un coup de pied sur l’une d’elles pour qu’elles suivent une tombée tel un jeu de domino. En poussant la porte, l’odeur de l’humidité et de sueur me leva le cœur. Il avait peu de femmes. Quelques demoiselles peu vêtues. En m’assoyant au bar, je me laisse guider par le nectar de dieu. Déversant ma tristesse dans l’alcool. Au bout d’une heure, je discutais avec un homme que je reconnus sur le tard. Son frère, bon beau-frère. Il n’a pas changé. Si, il est encore plus beau que dans mes souvenirs. Ce vilain garçon qui me faisait rêver ado. Je rêvais de ce triangle amoureux comme on aperçoit dans les films…Pourtant, j’ai fini avec son crétin de frère.
Il m’accompagna dans ma beuverie. Prenant un malin plaisir à m’écouter divaguez sur son frère. Expliquant ce qu’il avait fait. Une chose qui entraine une autre, nous terminons sur le banc arrière de ma voiture. Retombant dans une folie d’adolescent pour un coup d’un soir.
Il me tendit un papier avec son numéro en me disant : si tu as besoin encore de libérer cette peine ou si tu as besoin d’aide appel moi, joli petit cul.
Trois ans, je n’ai pas osé le contacter.
6) Ce n'est pas possible. J'hallucine...Ouais, c'était sûrement ça. Parce que je n'imaginais pas le monde qui m'entoure sous cet angle. Un univers si stupide pour se laisser charmer par une comédie pareille. J'ai laissé ma canette aller se fracasser par terre pour marcher droit sur elle. Le monde entier s'était étréci jusqu'à n'être plus qu'un point unique.Un chemin dont le retour est interdit. L'être humain est si avare par ce qu'ils ne possèdent pas. Envieux d'un désire charnel. Un sentiment coupable détruit par ma personne. Quelle étrange impression. Un sentiment étrange. N'avez-vous jamais eu envie de vous placer entre les mains d'un homme ou d'une femme dont l'unique but serait de vous donné du plaisir ? Souhaitez-vus qu'un homme lise à l'intérieur de vous jusqu'à vos fantasmes les plus secrets, les plus sombres, ceux que vous ne rencontreriez à personne même pas à votre meilleure amie. Pas d'excuse pour le révéler. Il exauce celui que vous cachez dans la noirceur de votre coeur. Un petit désir se réalise sous le redressement de la commissure. Aviez-vous déjà douté du reflet qu'il se présente en vous ? Votre regard rempli de doute vous fixe au travers de ce miroir ? Est-ce normal ! J'ai bien peur que si !
Combien de fois, je me suis questionnée sur la femme se présentant devant moi. Son identité remise en question. J'ai déjà voulu fuir cet environnement toxique qui m'attirait vers lui. Mais, je ne pouvais pas. Non ! Ce petit enjeu se désire, ce besoin me rappelait toujours vers lui. J'ai essayé d'être normale. Une citoyenne banale, mais rien. Je laissais tomber ! Je détestais cette vie sans palpitation sans adrénaline. Retombant toujours vers cette route habituelle. Vous croyez que la colère immerge en moi ? Que la frustration naissante en moi est signe d'une provocation de votre personne ? Détrompez-vous ? Cette voix brusque lorsque ma langue maternelle apparait est certes agressive. Ce souffle que nous avons alors que la douleur nous capture entre ses bras. Laissant cette chaleur, nous envahir. Elle vient à nous laisser prises dans le déni de la réalité. Qui sommes-nous ? Je me cherche. Je suis à la recherche de cette femme à devenir que je suis. J'ai beau poser le regard sur le reflet projeter contre cette vitre. Je ne peux le supporter. L'index et le majeur viennent à suivre la forme de mes lèvres. Qui suis-je ? J'essaie d'avancer dans ce monde en laissant ce masque se briser contre le sol, mais il reste coller à ma peau.
Saturant chaque parcelle de mon visage. Octroyant ce que je suis. Je suis loin d'être un ange. La moquerie, le sarcasme et l'humiliation font partie de moi.Trop supporté qu'ils ont laisser une marque. Aujourd'hui, ma langue claque contre mon palais alors qu'un commentaire rempli de reproche se dépose contre toi qui me juge. Pourtant, je possède du bon...Il faut simplement me retirer ce masque pour l'apercevoir
7-Nous ne sommes rien. Qu’une simple poussière se laissant porter par la brise. Notre personne apparait pour disparaitre sans prévenir. Se camouflant dans la pénombre d’un meuble. Il m’a tout pris ! Je ne suis plus et je ne rien. 13 février 2019, le divorce est prononcé. Mon cœur se sentis soulager pourtant ce mot de quatre lettres reste présent : mais. Parce qu’il a toujours un mais. Je voulais seulement me libérer de cette pression qui me détruit encore et encore. Il n’était plus mon mari et pourtant voilà qui me prend tout. Je dois tout lui laisser à 90 %. Ne gardant que 10 % de nos biens. À vingt-sept ans, je me retrouvais comme une jeune adulte dans un appartement vide. Prise à partir de rien pour se refaire une identité.
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